Présentation d'un service : le service interministériel de défense et de protection civiles (SIDPC)

Mis à jour le 29/09/2014

Le service interministériel de défense et de protection civiles (SIDPC) est chargé au sein des services du cabinet du préfet d'assister en permanence le préfet dans la prévention et la gestion des risques et des crises. Il exerce ses missions dans un contexte interministériel en relation avec les services déconcentrés de l'État, les collectivités territoriales, les prestataires privés et le public.

Le SIDPC est actuellement dirigé par Jérôme PORTAL et son adjointe Céline LAPLACE. Ils ont, à leurs cotés, cinq collaborateurs : Cyril VALARIER, Ghislaine MOULIN, Anne-Marie TRIPICCHIO, Marie-Christine RADWAN, Dominique TICHIT.

Ce service assure une des principales missions régaliennes de l’Etat : la protection et la sécurité des personnes. Jérôme PORTAL et son équipe doivent gérer les trois phases du traitement des risques et des crises :

  • la prévention   
  • la phase opérationnelle  
  • l’après crise ou l’après catastrophe

Les missions de l’Etat dans la gestion des crises s’exercent dans le cadre d’opérations de secours (catastrophes liées aux risques naturels ou technologiques, inondations, pollutions, incendies, explosions, glissements de terrain, …) mais aussi dans le cadre de crises liées à des événements internationaux (pénurie d’énergie, de produits stratégiques, terrorisme, guerre, …) ou nationaux (paralysie des transports, pénurie de denrées essentielles, émeutes, troubles graves à l’ordre public, …).

La prévention

Pour mieux prévenir les risques le service du SIDPC exercent plusieurs missions :

  • s’organiser en amont d’une catastrophe éventuelle,
  • planifier les moyens de secours,
  • coordonner les moyens de secours en organisant de nombreux exercices.

La sensibilisation et l’information des populations et des élus en amont du risque est primordiale. Ces risques peuvent être naturels, technologiques ou liés à la vie quotidienne (transports, accidents domestiques ou de loisirs). Une bonne connaissance de ces risques permet de mieux gérer les situations de crise.

Une des principales missions du SIDPC est l’élaboration, la mise à jour, le suivi des plans de secours et des plans généraux de protection. Ils sont très nombreux. On citera pour exemple le plan ORSEC.

Le SIDPC anime également les travaux des commissions de sécurité, en particulier celles qui sont relatives aux établissements ou installations recevant du public.

Il conçoit et gère les moyens d’alerte des populations (annonces de crues, pollutions, mesures de confinement…).

Phase opérationnelle

Chaque crise ou évènement majeur fait l’objet de l’ouverture d’un centre opérationnel départemental (COD), sorte d’état major de crise sous l’autorité du préfet. Tous les acteurs de la sécurité y sont présents. Une salle dédiée a été aménagée à cet effet en préfecture.

Les acteurs disposent d’un ordinateur équipé d’un logiciel, outil de gestion de crise développé par Jérôme PORTAL.

Rappelons que ce logiciel a été présenté au prix Interieureka du ministère de l’intérieur.

Ce logiciel comprend 3 outils :

  • le logiciel dédié à la cellule d’information du public (CIP)
  • la main courante informatisée
  • La foire aux questions (FAQ)

Cet outil permet d’accroître l’efficience des services et l’efficacité des réponses à la crise, d’accélérer et faciliter l’échange d’informations entre les acteurs de la crise et d’optimiser les moyens humains et matériels des services de l’État.

Il constitue une aide précieuse pour le préfet et les membres du corps préfectoral. Il permet en effet de suivre, à distance, les actions en cours, de connaître celles qui sont terminées, et autorise, par le biais d’outils de sélection, des synthèses facilitées. Il autorise en outre de donner, à distance, des consignes aux membres du centre opérationnel départemental (COD).

L'après crise ou l'après catastrophe

Le préfet coordonne le suivi de l’après crise et le retour à une situation normale. Après les opérations de secours, l’aide aux populations change de nature mais demeure indispensable pour satisfaire des besoins matériels (relogement, restauration du cadre de la vie…), apporter une assistance médicale, faire redémarrer l’activité, assurer le paiement des prestataires de services mobilisés dans la phase des secours, faire face aux contentieux de toutes sortes, continuer d’informer et d’orienter les sinistrés…